Il y a de très nombreuses règles qu’on a pu observer vis-à-vis des mémoires qu’on a pu traiter sur le terrain, de voir ce qui fonctionne, ce qui permet vraiment de valider à coup sûr un mémoire. Donc souvent, on n’est pas certain, on a peur, est ce que mémoire est validé. Il y a des enjeux qui sont importants ou passer un diplôme. Il y a des techniques très simples qui permettent de s’assurer que le mémoire sera validé avec certitude.
Alors un mémoire idéalement rédigé pour mettre toutes les chances de notre côté, c’est un mémoire déjà pour lequel je vais avoir une plume excellente. C’est-à-dire au niveau de la forme, je vais avoir une rédaction en français qui sera parfaite, c’est-à-dire sans fautes de français. Je n’aurais pas de fautes d’orthographe, je n’aurais pas de faute de grammaire ou autre, et j’aurai une écriture vraiment simple. Cela ne sert à rien de compliquer, mais avoir vraiment un style simple, fluide, intelligible par toute personne qui ne connaît pas le sujet de votre mémoire. Donc une plume de qualité, tout simplement.
Deuxième chose, un sujet que vous aimez ça va se ressentir. On ne peut pas cacher le fait de ne pas aimer le sujet de son mémoire et de le rédiger comme une corvée. Cela va se ressentir qu’on le veuille ou non, ça se ressent et le jury va le constater et vous le verrez vous-même, un mémoire en général c’est un travail important. Donc si on n’aime pas le sujet, ça va se ressentir. Le corollaire direct, c’est forcément si le sujet vous passionne, là vous allez rayonner au niveau rédactionnel et vous allez ressentir une énergie, une inspiration qui va vous pousser à rédiger non seulement plus rapidement mais rédiger mieux, plus vite, avec plus de contenu pertinent, plus d’idées pertinentes, inspirantes, qui sont claires et qui vont vous permettre de marquer beaucoup de points. C’est vraiment le deuxième critère clé, c’est vraiment un sujet qui vous passionne.
Troisième critère fondamental, c’est la communication avec votre tuteur. Si vous partez avec un tuteur avec lequel ça se passe mal, une personne négative, qui chipote pour un oui ou pour un non, on en voit, ce n’est pas une bonne chose. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas le valider. Si on dépose un écrit excellent, très qualitatif auprès d’un tuteur ultra exigeant, il pourra pas ne pas valider, parce que d’un point de vue objectif, d’un point de vue incontestable, le document sera tellement bon qu’il ne pourra pas ne pas valider. Sinon c’est se mettre lui-même en porte à faux. Cela se retournera directement contre lui. Donc si on a un tuteur avec lequel on a une très bonne relation, un très bon contact et qui est positif – ça veut pas dire qu’il fait pas de critique mais c’est à dire que ces critiques sont constructives et positives et d’une certaine manière agréable, sans vouloir vous casser ou à faire le professeur avec condescendance parce que ça aussi on en voit, mais c’est quelqu’un qui va vraiment chercher à apporter de la valeur dans votre mémoire. Cela en général c’est vraiment le point clé, le point de base. Un bon tuteur est quelqu’un avec lequel ça se passe bien, qui vous répond vite, et non quelqu’un qui vous répond 1 mois après. C’est quelqu’un qui vous répond vite et qui est agréable à lire, qui est positif, constructif, avec qui on va pouvoir faire valider les parties et avoir un mémoire validé avant d’être déposé. Son but ce n’est pas de vous mettre des bâtons dans les roues, de vous embêter. Son but c’est d’avancer dans un intérêt commun, d’avoir un mémoire validé et de qualité. Donc le tuteur, le profil psychologique du tuteur c’est vraiment un point clé pour valider votre mémoire. Et forcément de son profil va découler la relation que vous aurez avec. Donc si cette relation est qualitative, c’est vraiment un facteur clé de succès de base pour valider votre mémoire.
Enfin quatrième élément, c’est une chose qui apparaît clairement au niveau du relecteur, du jury, c’est la qualité de vos sources. Si vous utilisez des sources académiques, quand on lit en diagonale et souvent, je peux pas le dire mais il y a beaucoup d’examinateurs de manière significative, qui ne lisent que quelques parties introduction, conclusion, une lecture en diagonale. Pour certains mémoires pour des formations très exigeantes, ils sont amenés à lire l’intégralité. Mais pour certaines formations pour lesquelles ils ont beaucoup de mémoire à lire et qu’ils sont vraiment très occupés, ils vont vraiment lire les parties clés. Et les sources ça va être un élément de base qui va apparaître directement aux yeux du lecteur. Et si ces sources sont académiques, qu’elles apparaissent clairement, on voit que vous avez systématiquement utilisé des références de qualité, ça va valoriser, ça va crédibiliser votre travail. Si vous utilisez des sources type site internet sans aucune valeur, on va complètement diluer la qualité de notre travail, on va décrédibiliser le travail puisque, quelle est la valeur d’un site internet et blogs d’une personne inconnue, qui n’a aucune crédibilité et légitimité académique ? Aucune ! Donc vous videz de sa substance en quelque sorte les qualités de votre mémoire. Vraiment la qualité de vos sources, donc très important.
Pour reprendre les quatre éléments :
- une excellente plume : ça c’est vraiment le premier élément
- un sujet qui vous passionne
- une relation très qualitative avec votre tuteur
- et enfin des sources académiques de qualité
J’espère que cet article va vous aider à rédiger et à réussir votre mémoire de fin d’étude. Bon courage pour la rédaction de votre mémoire de Master !
