Dans le cadre d’un mémoire, l’introduction et la conclusion servent de base.
Nous y déterminons la problématique, ainsi que les résultats et finalités des recherches. Généralement, une conclusion reprend et répond aux questions préalablement soulevées dans l’introduction. Ces deux parties sont donc étroitement liées. Mais la particularité de la conclusion réside dans l’ouverture. Ainsi, nous allons voir ci-dessous en quoi cette dernière consiste.
Un des rôles de la conclusion est de déterminer si la ou les problématiques dégagées dans le corps du mémoire ont été résolues ou non. De ce fait, lors de la rédaction de cette partie, dans un premier temps, l’auteur « récapitule les grandes lignes des idées dissertées au cœur de la rédaction ». En d’autres termes, ce dernier rappelle point par point les idées importantes dans l’analyse faite et qui répondent aux questions préalablement posées. Par ailleurs, la conclusion d’un mémoire ne se contente pas d’une vue d’ensemble ou d’un simple résumé du développement. En effet, elle reflète la propre vision de l’auteur. C’est dans cette partie que ce dernier apporte ses observations et éventuelles remarques concernant l’étude.
Une capacité à prendre du recul par rapport au travail réalisé
Dans cette optique, il démontrera et expliquera l’impossibilité de traiter de manière exhaustive tous les aspects de la problématique. Effectivement, bien que les analyses soient poussées, celui qui rédige sera limité dans ses études. C’est-à-dire qu’au final, ses réflexions pousseront vers d’autres problématiques encore non entamées et qui, à leur tour aussi, méritent d’être un nouveau sujet de réflexion. Dans ces cas-là, il convient donc de proposer dans la conclusion une « ouverture ».
Ainsi, nous pouvons définir « l’ouverture » comme étant un élément clé de la conclusion, qui introduit de nouvelles problématiques et sujets d’études, suites aux diverses limites rencontrées dans le processus de recherche. Basée sur une thématique plus large, elle pousse à la réflexion. C’est-à-dire qu’elle poussera à la mise en œuvre de nouvelles recherches qui soulèvent de nouvelles problématiques et mettent en évidence de nouvelles finalités. De ce fait, l’ouverture complémente et élargit le sujet traité et ses enjeux.
Il est pourtant à noter qu’il est indispensable que l’ouverture ne soit pas trop faible afin de ne pas décrédibiliser le mémoire. En effet, comme elle fait partie de la conclusion, qui est un élément capital du mémoire, il est nécessaire qu’elle soit bien constituée pour que le message final de l’auteur passe. Pour ce faire, nous pouvons construire son approche grâce aux nouvelles pistes entraînées par la problématique initiale. Une autre méthode consiste à montrer les questions encore irrésolues. L’ouverture n’a pas pour autant pour but d’étaler ces pistes mais d’ouvrir à nouvelles perspectives.
Pour conclure
Durant la rédaction d’un mémoire, l’établissement de l’ouverture dans la partie conclusive s’avère utile. Elle pousse l’auteur, voir le lecteur, à approfondir ses recherches ou encore à en mener des nouvelles, par le biais de nouvelles problématiques. Il est tout de même important qu’elle ne soit pas minimaliste ou sans lien avec la conclusion.